Animations en ligne pour les vacances de Carnaval

En manque d’idées pour occuper vos jeunes durant les vacances de Carnaval ? Arc-en-Ciel vous propose de nouvelles fiches d’animation ainsi que deux animations live par visio (Zoom) pour les enfants dès 8 ans !

Au programme notamment : une vraie course à l’énigme (grand jeu) et des quizz lors d’une veillée avec un blind test ! Vous aurez besoin d’un ordinateur/une tablette, d’une connexion convenable et de votre bonne humeur

Horaire des animations live

Soirée musicale
Mercredi 17/02 , de 19h à 20h30

Grand jeu online (2 horaires)
Vendredi 19/02 , de 14h à 15h30
Vendredi 19/02, de 16h30 à 18h

Intéressé-e ? Envoyez un mail (maximum 3 heures avant l’activité) à celine.mouchet@arc-en-ciel.be pour vous inscrire !

Fiches d’animation téléchargeables

Nous vous proposons de profiter des températures qui se réchauffent doucement et de prendre l’air avec ces quatre balades :

Et de vous remuer les méninges avec l’escape game “Maudite pièce” (890 Ko)…

Pour retrouver le reste de nos animations téléchargeables, c’est par ici !


Source image : Freepik.com

Opération Arc-en-Ciel : déposez vos vivres dans nos magasins partenaires

L’Opération Arc-en-Ciel, notre grande récolte de vivres non périssables, approche à grands pas ! Rendez-vous du 22 février au 20 mars dans nos magasins partenaires pour y déposer vos vivres non périssables.

Où puis-je déposer mes dons ?
Que puis-je donner ?

Nous récoltons des vivres non périssables : conserves, pâtes, riz, etc. Nous avons notamment grand besoin de collations saines pour les enfants : jus de fruits, biscuits de petit-déjeuner, galettes de riz soufflé, etc.

Pour plus d’info sur l’Opération Arc-en-Ciel, rendez-vous ici.

Merci pour votre participation !

Offre d’emploi : Chargé.e de projets et de formation

Tu partages les valeurs d’Arc-en-Ciel et souhaites vivre une expérience enrichissante au sein d’une organisation ultra dynamique ? Arc-en-Ciel recherche un.e chargé.e de projets et de formation pour un CDI temps plein (contrat APE) !

Arc-en-Ciel est une Organisation de Jeunesse reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle a depuis 1954 pour mission de favoriser le développement de l’enfance et de la Jeunesse défavorisées, notamment via le renforcement de l’accès aux activités de loisirs actifs et éducatifs.

Arc-en-Ciel regroupe plus de 370 associations actives dans le secteur de la Jeunesse, de l’Aide à la Jeunesse ou œuvrant en milieu populaire, ce qui représente plus de 25.000 jeunes et enfants.

Mission de la fonction

Développer, soutenir et promouvoir les actions d’Arc-en-Ciel afin d’offrir toute aide à l’enfance et la jeunesse défavorisées et, particulièrement, des loisirs actifs et éducatifs aux enfants et jeunes participants à nos formations et de les sensibiliser par la mise en projet autour de nos valeurs.

Description de la fonction
  1. 1. En tant que responsable du projet « Formation », il.elle crée, promeut le projet, organise et participe activement aux formations à destination des publics d’Arc-en-Ciel afin de proposer des modules de qualité en cohérence avec nos valeurs et notre mission

Exemples d’activités

  • Concevoir, coordonner, réaliser et évaluer les modules de formation à destination de groupes de jeunes et d’adultes en fonction des objectifs globaux d’Arc-en-Ciel et des besoins du public cible.
  • Mobiliser, gérer et répartir les tâches des formateurs, intendants et jeunes volontaires des formations.
  • Promouvoir ces formations auprès de notre public cible.
  • Gérer le suivi administratif et les inscriptions des projets dont il∙elle est responsable.
  • Budgétiser les projets annuels et faire le suivi des dépenses.
  • Rédiger les dossiers et les rapports de subsides.

2. En tant que chargé∙e de projets, il∙elle développe des projets et participe activement aux actions transversales d’Arc-en-Ciel.

Exemples d’activités 

  • Concevoir, coordonner, réaliser et évaluer des projets à l’intention des publics d’Arc-en-Ciel liés aux objectifs de l’équipe pédagogique.
  • Dans une logique de participation collective aux missions de l’ASBL, participer activement au soutien de projets communs (projets de récoltes, journée d’animation, la rédaction de publications, etc.)
  • Prendre une part active et constructive aux réunions d’équipe et de travail d’Arc-en-Ciel.
  • Participer aux différents groupes de travail et rencontres liés à sa fonction.
  • Promouvoir et susciter des partenariats avec les acteurs du secteur associatif et privé.
Profil recherché
  • Avoir une expérience probante en formation de jeunes adultes
  • Être en possession d’un bachelier à orientation pédagogique
  • Être en possession du BACV (avoir le BCCV est un plus)
  • Avoir une connaissance du monde associatif et une expérience au sein du secteur de la jeunesse
  • Prouver une expérience probante en animation de Centres de Vacances
  • Avoir une excellente communication tant à l’oral qu’à l’écrit (excellente orthographe)
  • Avoir une très bonne maitrise de Microsoft Office
  • Etre rigoureux.se, organisé.e, autonome et proactif.ve
  • Avoir le sens des responsabilités, du contact, d’écoute et d’analyse
  • Faire preuve de dynamisme, d’enthousiasme et de polyvalence
  • Être disponible pour des prestations en résidentiel, le weekend et en soirée
  • Obligatoire : disposer d’un passeport APE et du permis de conduire de type B
Offre d’emploi

Arc-en-Ciel propose :

  • Un contrat à durée indéterminée de temps plein à partir du 1er avril 2021
  • Un cadre de travail jeune et dynamique 
  • Un panel de missions variées et motivantes 
  • Des prestations régulières en Wallonie et à Bruxelles
  • Une rémunération selon les barèmes de la CP 329.02 (échelon 3)
Intéressé.e par ce poste ?

Envoyez votre CV et votre lettre de motivation à recrutement@arc-en-ciel.be avant le 1er mars 2021 avec la mention « Responsable Formation » en objet.

Veuillez enregistrer vos pièces jointes en pdf avec comme mention « NOM-Prénom-CV » et « NOM-Prénom-LM »

Séance d’information collective prévue en ligne le 4 mars à 17h30.
Premier entretien de recrutement prévu le jeudi 11 mars 2021
Deuxième entretien de recrutement prévu le jeudi 18 mars
Entrée en fonction au 1er avril 2021.

Article : Vécu des jeunes en temps de pandémie

Quelle place notre société a-t-elle donnée aux enfants, aux ados et aux étudiants depuis le début de la crise sanitaire ? Des « objets du décor », tantôt tenus pour responsables, tantôt simples tributaires de mesures prises pour les adultes… Les travailleurs de la jeunesse et les parents (qui en ont la force ou la possibilité) sont les seules interfaces entre le pouvoir politique et les jeunes. À la fois chargés d’appliquer des protocoles parfois incohérents et d’expliquer au mieux une situation inédite pour tous, ils occupent un rôle clé.

Peu d’études ont été menées dans notre pays pour récolter la parole des enfants, des jeunes et des professionnels. Notons celles réalisées par des acteurs de la jeunesse, telles que la Coordination CRH ou encore Latitude Jeunes.

Fortes tensions ressenties par les jeunes

Nous pouvons d’ores et déjà pointer que le confinement fait naître des tensions fortes auprès de nos publics. La priorité donnée à la santé (qui se comprend amplement) n’a pas comme unique impact la crise économique mais aussi la restriction draconienne de la vie sociale. Les adolescents et jeunes adultes sont particulièrement touchés par le manque de vie sociale. Avoir 20 ans en 2020 n’est pas très réjouissant. En effet, les jeunes dès 12 ans ont « besoin du dehors (les autres, les amis) mais aussi besoin « du dedans » (besoin d’être seuls, d’avoir leur monde, leurs frontières, leur espace à penser, imaginer, rêver) ».

Une étude de l’ULiège sur le vécu des jeunes de 12 à 18 ans, de mars à juin 2020, démontre l’impact important du confinement et de la pandémie. Ils sont 80% à avoir développé un niveau d’anxiété plus élevé que la norme et 9% d’entre eux ont confié avoir
ou avoir eu, depuis le début de la crise sanitaire, des pensées, gestes suicidaires, et/ou d’automutilation. « Il sera essentiel de proposer par la suite aux jeunes un espace pour décoder, débriefer ce qui a été vécu et ce qui est à vivre.»

Pour les jeunes de moins de 30 ans, 22% se disent confiants en l’avenir, 21% sont révoltés et 32% se disent résignés. Ceci concerne encore davantage les jeunes lésés par les iniquités sociales des mesures sanitaires que ce soit en termes de logement,
de fracture numérique ou encore de climat familial.

La société attend des jeunes qu’ils se montrent responsables et autonomes. Mais comment s’en montrer capable quand on se trouve face à une communication globale répressive et que les étudiants se voient dans l’obligation de prudence de rentrer chez leurs parents ?

Les jeunes ont besoin de se sentir acteurs de la vie et pourtant, la situation actuelle les contraint à subir une passivité. La politique sécuritaire envers la jeunesse se ressent d’autant plus aujourd’hui par le biais des nombreuses Sanctions Administratives Communales envers les mineurs, à défaut d’une communication ciblée dans l’idée d’une réduction des risques.

Leur image vacillante de l’autorité entraine indubitablement leur méfiance envers les politiciens et les médias, parfois jusqu’aux théories conspirationnistes et aux fake news.

Selon un sondage français de l’IFOP d’octobre 2020 (1017 personnes de 18 à 29 ans), les jeunes adultes ne sont pas insouciants. Alors que 87% s’inquiètent de devoir éponger les dettes dues à la pandémie, 78% pointent le manque de vie sociale et 66% d’entre eux se sentent injustement accusés d’être responsables du rebond de contaminations de la seconde vague.

Et le rôle des associations de jeunesse ?

Dans ces temps troublés et peu propices au développement optimal des jeunes de 12 à 30 ans, que pouvons-nous faire ?

Certains adolescents ne sont ni dans le déni de la force de cette pandémie, ni paralysés par le stress que cela génère, mais profitent de cette période pour rêver à un monde meilleur et commencer à le construire dans leur tête. Les jeunes adultes, quant à eux, promeuvent les valeurs, telles que la soif de liberté, la solidarité et l’égalité. Des termes trop peu relayés dans les médias ou les discours politiques à leur sujet.

En tant qu’association de jeunesse, nous avons un rôle à jouer dans le soutien et l’implication sociale des jeunes. Il est de notre devoir d’expliquer les mesures, d’être positif, de (re)créer des liens et de valoriser ces adultes à venir en leur donnant de l’espoir. Il est, toujours et d’autant plus, primordial de proposer aux jeunes des lieux d’expression où venir déposer leurs états d’âmes, développer des projets positifs et être en contact avec d’autres.

Arc-en-Ciel se met en projet avec les jeunes

En mars 2020, l’Opération Arc-en-Ciel avait été fauchée en plein vol par l’arrivée de la pandémie sur le territoire européen. Aujourd’hui, nous sommes à l’aube de sa 67e édition, prévue pour mars 2021. Cette édition sera différente car le porte-à-porte est impossible au vu des mesures de distanciation nécessaires à la protection de tous.

Nous souhaitons que cette action porteuse de sens et de valeurs soit l’occasion pour des milliers de jeunes de se mettre en projet et de retrouver le plaisir d’être utiles à d’autres. C’est pourquoi dès janvier 2021, nous demandons aux Conseils communaux des enfants et des jeunes, aux jeunes fréquentant une Maison de Jeunes ou une Ecole de devoirs, de se mettre en mouvement et d’organiser une récolte à petite échelle.

En outre, Arc-en-Ciel a la grande chance d’avoir des membres issus de secteurs divers (enfance, jeunesse, aide à la jeunesse, lutte contre la pauvreté, etc.). L’ensemble de ces associations ont à leur charge des milliers d’enfants et de jeunes. L’un de nos rôles est aussi de porter la voix de ces centaines de professionnels qui ont dû faire face à des situations pénibles et inédites (voir la carte blanche du 2 septembre 2020).

Il s’agit ici de nourrir les politiques de l’expertise venant du terrain. Lors de la journée du 27 septembre dernier à Walibi par exemple, nous avons demandé aux éducateurs présents de s’exprimer par un mot sur leurs représentations de la crise sanitaire. Cet exercice nous a poussé à aller plus loin et à offrir aux travailleurs des lieux d’échange de pratiques. Un projet en ce sens est en cours de réflexion… Rendez-vous en 2021 pour la suite car malheureusement, la crise sanitaire nous accompagnera encore pendant quelque temps. Mais dès aujourd’hui, soyons confiants envers les jeunes et les travailleurs qui se donnent au maximum pour leur mission !

Coralie Herry
Coordinatrice pédagogique


Cette article a été diffusé dans le Pério d’Arc-en-Ciel de Novembre/Décembre/Janvier 2020-2021, disponible dans son intégralité ici (7 Mo).

Source principale : Webinaire du Délégué général aux droits de l’enfant (26/10/2020)

Webinaire « Mon année sous Covid » – 29/01/2021

L’année 2020 a été pour tou-te-s une année “spéciale”. Un minuscule virus a bouleversé toutes les habitudes tant dans la sphère privée que professionnelle. Durant ces mois troublés, Arc-en-Ciel a souhaité se rendre utile à ses membres en adaptant ses activités ainsi qu’en rendant leurs actions de terrain visibles.

Aujourd’hui, il nous apparait opportun d’échanger autour des difficultés et des ajustements causés par la pandémie. En tant que professionnels et volontaires en charge d’enfants et de jeunes souvent en difficulté, comment avez-vous traversé l’année 2020 ? Qu’avez-vous mis en place pour assurer le bien-être de tou-te-s, tant les enfants et les jeunes que vous et vos collègues ?

Nous vous proposons d’échanger autour de vos vécus et de vos “trucs et astuces” d’éducateur-rice-s ou animateur-rice-s confiné-e-s à l’occasion de notre webinaire « Mon année sous Covid ». Il aura lieu ce vendredi 29 janvier 2021 de 9h à 12h30 en visio-conférence.

Intéressé-e-s ? Il vous suffit de répondre aux quelques questions de notre formulaire d’inscription pour le 25 janvier 2021 au plus tard (un formulaire par personne intéressée).

La 67e Opération Arc-en-Ciel se réinvente pour offrir des loisirs à tous les enfants ! – Communiqué de presse

Ces 13 & 14 mars, l’Opération Arc-en-Ciel, grande récolte de vivres non périssables, fêtera sa 67e édition. L’objectif est de récolter un maximum de vivres afin de permettre à 15.000 enfants et jeunes défavorisés d’avoir accès à des loisirs. En effet, les économies réalisées sur le budget nourriture des associations bénéficiaires leur permet de consacrer davantage de moyens aux loisirs et vacances des enfants.

L’année passée, dans le contexte de l’épidémie de Coronavirus, la récolte en porte-à-porte réalisée par des milliers de bénévoles a dû être annulée en dernière minute. Malgré tout, Arc-en-Ciel a pu offrir plus de 22 tonnes de vivres récoltés les semaines précédentes par des écoles et des entreprises. En 2021, la collecte change et s’adapte à la situation sanitaire. Des mesures sont prises afin d’assurer la sécurité et le bien-être de tous les participants et donateurs. Le porte-à-porte n’étant pas possible cette année, Arc-en-Ciel a prévu d’autres formes de participation ! L’association invite donc les habitants de Bruxelles et de Wallonie à déposer leurs vivres non périssables (biscuits, céréales, boissons, riz, boîtes de conserve de légumes ou poisson, etc.) :

– Devant leur porte SEULEMENT S’ILS ont reçu au préalable le sac Arc-en-Ciel dans leur boîte aux lettres. Les récoltants passeront dans la mesure du possible dans les rues afin de ramasser les sacs déposés sur le pas des portes ;
– Dans les magasins Fox & Cie et les magasins Tape à l’Œil du 22 février au 20 mars 2021.

De plus, nous les encourageons à témoigner plus que jamais de leur générosité :
– En proposant à leur école ou lieu de travail d’organiser une récolte de vivres en interne ;
– En sollicitant des entreprises du secteur agro-alimentaire pour qu’elles fassent des dons de vivres non périssables à Arc-en-Ciel ;
– Ou en réalisant un versement sur le compte BE47 6300 1268 0080 avec la communication « Opération Arc-en-Ciel 2021 ». Les dons, déductibles fiscalement à partir de 40€, seront utilisés pour compléter les colis de vivres non périssables.

En 2021, l’Opération Arc-en-Ciel est plus que jamais d’actualité. En effet, « la précarité continue de toucher de nombreux enfants et jeunes, et la crise actuelle n’a pas amélioré leur situation », explique Sophie Vanderheyden, responsable de l’Opération. Si la générosité des citoyens le permet, « ce sont près de 15.000 enfants et jeunes défavorisés qui devraient bénéficier de notre récolte ». Ces jeunes sont issus d’associations aux profils variés (Maisons d’Accueil et d’Hébergement, Maisons de Jeunes, Ecoles de devoirs). Ce qui les rassemble toutes, c’est leur action commune d’aide, de soutien et de suivi des enfants et jeunes en difficulté. « Des actions coûteuses, qui demandent parfois de faire des choix budgétaires au détriment des loisirs, pourtant si essentiels à l’épanouissement des enfants. C’est pourquoi, pour cette 67e édition, nous sommes plus que jamais déterminés à récolter un maximum de vivres », conclut Sophie.

POINTS DE DEPOT du 22 février au 20 mars 2021
Les magasins FOX & Cie et Tape à l’œil se joignent à Arc-en-Ciel en se proposant comme lieux de dépôt de vivres du 22 février au 20 mars. Vous n’êtes pas chez vous le week-end des 13 et 14 mars, mais vous avez envie de participer à l’Opération Arc-en-Ciel ? Préparez votre colis de vivres et apportez-le dans l’un de ces 44 magasins. Liste complète sur www.foxetcompagnie.be et www.t-ao.be

Téléchargez ici le communiqué de presse (1Mo).

Arc-en-Ciel fait peau neuve

Vous l’aurez sûrement remarqué, le site d’Arc-en-Ciel a bien changé en ce début d’année 2021. En effet, l’équipe a repensé la structure du site et son design afin de rendre l’information accessible à tou-te-s !

Il existe donc deux “portes d’entrée” pour accéder aux informations principales : soit par type d’activité (animation, formation, hébergement et récoltes), soit par type d’utilisateur-rice (futur-e volontaire, mouvement de jeunesse, école, etc.).

La page “Nous soutenir” vous mènera notamment à un module pour faire un don à Arc-en-Ciel, ponctuel ou récurrent, directement en ligne !

Dans le bas de page, vous trouverez d’autres informations telles que notre politique de confidentialité, les articles publiés par et à propos d’Arc-en-Ciel (Presse) ou encore la liste de nos partenaires. Il y a même un formulaire d’inscription à notre newsletter mensuelle, si cela n’est pas déjà fait 😉

Enfin, le design du site a bien changé, en témoignent les images “avant/après” que vous retrouverez ci-dessous.

Nous vous souhaitons une bonne découverte de ce nouveau site ainsi qu’une merveilleuse année 2021 !

L’ancien site
Le nouveau site

Arc-en-Ciel organisera 6 séjours en 2021

La nouvelle année approche à grands pas et, avec elle, la planification des séjours ! Arc-en-Ciel organisera 6 séjours pour ses membres : le premier à Carnaval, le deuxième à Pâques, les trois suivants en été et, enfin, le dernier à la Toussaint.

Pour y inscrire des jeunes, il est nécessaire d’être une association membre d’Arc-en-Ciel. Toutes les informations sur les conditions et démarches sont disponibles dans notre brochure. Si vous avez des questions, vous pouvez également nous contacter !

Les inscriptions pour le BACV sont ouvertes !

Tu as 16 ans ou plus et l’envie d’évoluer dans le monde de l’animation ? Arc-en-Ciel dispense une Formation d’Animateurs de Centres de Vacances dont la prochaine session commence à Carnaval. A la clé, le « Brevet d’Animateur de Centres de Vacances » (BACV), reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

La formation que nous proposons ne nécessite aucune expérience en animation et repose sur la pédagogie active. En outre, un suivi individualisé permet à chacun d’évoluer à son rythme et de développer sa confiance en soi, en l’autre et la réalisation de soi au travers de la réussite concrète d’un projet de formation.

Tu trouveras plus d’informations ici. Si tu as des questions ou l’envie de t’inscrire, contacte-nous !

Aide à la jeunesse : le confinement renforce les inégalités

À l’heure où le difficile travail des soignants est, avec raison, sur toutes les lèvres, d’autres acteurs de terrain méritent également toute notre attention: les éducateurs, animateurs et autres encadrants des structures d’aide et de protection de l’enfance et la jeunesse. Pour ces travailleurs et les jeunes dont ils s’occupent, le confinement exerce une pression difficilement gérable.

Le confinement est difficile avec deux enfants ? Imaginez dans une maison de 15 enfants placés, âgés de 2 à 18 ans. Pour ces institutions d’accueil résidentiel, l’annonce du confinement a été terrible et sa prolongation récente tout autant. Toutes ces structures, qu’elles soient des pouponnières[1] ou des maisons d’accueil et d’hébergement pour enfants et jeunes[2], ont notamment pour mission d’accueillir des enfants qui ne peuvent pas ou plus être pleinement pris en charge par leur famille.

Étant donné qu’elles constituent un vrai milieu de vie pour les enfants, qui y résident 24 h/24, le télétravail est impossible. Jacques Devaux, Président du Foyer Saint Augustin, explique : « Le SRG doit fonctionner à temps plein en surcapacité car les enfants sont présents en permanence, eux qui, en temps normal, sont scolarisés en semaine et qui, durant les vacances, partent, au moins en partie, en stages et camps. Cela crée une surcharge de travail pour l’équipe d’éducateurs. »

Quelques institutions ont engagé du personnel supplémentaire sur fonds propres. D’autres n’en étaient pas capables financièrement et ont donc parfois fait appel à des bénévoles ou ont confié les enfants aux membres du personnel. C’est le cas de la pouponnière les Cerfs-volants, où tous les enfants sont placés chez un membre du personnel. Une situation également difficile à vivre pour les parents, dont les visites sont interdites. « Pour certains d’entre eux, c’est très compliqué d’imaginer que leur enfant est dans une autre famille. Mais nous n’avions pas le choix » ajoute Alain Vogel, le directeur.[3]

Quelques institutions ont dû prendre des mesures plus radicales : la formation d’équipes d’éducateurs travaillant soit une semaine sans s’arrêter, soit 2x24h non-stop. Cela évite les échanges trop fréquents d’éducateurs et leur permet aussi de disposer de semaines ou journées complètes de confinement avec leur propre famille.

Les maisons de jeunes ou de quartier innovent aussi !

La plupart des missions d’accompagnement à domicile ne pouvant plus être assurées, le suivi des familles se fait alors par téléphone ou vidéo chat. Mais trop souvent, les familles qui auraient le plus besoin de soutien n’ont pas d’accès aux outils numériques. La crise augmente les inégalités, et la fracture numérique ne fait pas exception.

C’est la même situation pour les travailleurs jeunesse au sein des services d’Aide en Milieu Ouvert, des Maisons de Jeunes ou Ecoles de Devoirs. Jeux et activités en ligne, soutien moral et scolaire, permanences par téléphone… heureusement, les idées ne manquent pas pour rester en contact avec les familles. Toutefois, comme l’explique Assetou Elabo, directrice de l’AMO Atouts Jeunes, « le confinement est en contradiction avec le travail sur le terrain, et le restera quelle que soit la mise en place de projets numériques ».

Protéger les jeunes et rassurer les professionnels

Partout, la crise du Covid-19 laisse apparaître le manque de personnel et les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent. La pandémie effraie les enfants, mais également certains professionnels. Beaucoup se posent des questions quant à leur propre protection par rapport au virus, et le manque de matériel de protection (gel, masque, gants…) ne va pas en faveur d’un apaisement, comme nous l’explique Bernard De Vos, Délégué général aux droits de l’enfant : « La protection est effectivement très limite et, à la longue, on voit bien que les travailleurs sociaux se fatiguent et sont inquiets comme tout le monde. »[4]

En outre, pour les jeunes bénéficiaires, enfants et adolescents aux parcours de vie complexes, la situation réactive leur angoisse d’abandon. En effet, ils ont perdu le lien affectif avec leurs éducateurs référents habituels, leur famille relais ou leurs parents. Le suivi psychologique habituel doit donc également intégrer cette nouvelle difficulté.

Pour les jeunes confinés en famille, la situation n’est pas simple non plus. « Nous accompagnons des jeunes et des familles souvent fragilisés et en tension relationnelle, explique la coordinatrice d’un service d’accompagnement. Le confinement leur demande une grande adaptation de leurs habitudes quotidiennes et relationnelles tout en maintenant des repères de vie et éducatifs. »

Et les loisirs des jeunes, on y pense ?

Au sein des centres notamment, les jeunes ne peuvent pas être confinés dans leur chambre toute la journée et bénéficient de certaines activités… surtout que l’école commence à leur manquer, et spécialement le contact avec leurs amis et leurs proches.

L’important est de garder la motivation des jeunes intacte. Leurs journées sont donc structurées entre périodes scolaires et activités de loisirs sur site afin de leur donner un rythme à suivre. Les éducateurs font preuve de créativité afin de renouveler les animations chaque jour, en intérieur et extérieur.[5]

En manque de tout, mais surtout de câlins

Avec l’augmentation de la charge de travail, ainsi que l’absence de certains travailleurs malades et confinés, le manque de personnel se fait sentir et plusieurs travailleurs relaient le besoin d’avoir des réponses claires du gouvernement quant aux obligations du secteur, mais également « un soutien externe qui permettrait de travailler, non sur l’angoisse mais, sur le sens de sa fonction et du travail réalisé, dans une dynamique également citoyenne », comme le confie une directrice d’un centre.

De plus, la plupart des services d’aide sont en recherche de matériel de sport et de bricolages afin d’occuper les enfants ; mais également d’outils informatiques en bon état afin de leur permettre de poursuivre leur scolarité en ligne et de maintenir le lien avec leurs familles.

C’est en effet sur le plan affectif que c’est le plus compliqué. Pour ces jeunes déjà cabossés par la vie, le manque de contact physique et de câlins est très difficile à vivre[6], d’autant plus dans ce climat de stress et d’incertitude… Pour certains enfants, cela fait plus d’un mois qu’ils n’ont plus pu voir leurs parents.

L’après-confinement : entre inquiétude et espoir

Partout en Europe, les acteurs de l’aide à l’enfance sont inquiets des effets du confinement. Ils s’interrogent sur une possible recrudescence des maltraitances au sein des familles. De la même manière que les associations venant en aide aux victimes de violences conjugales, les professionnels de l’enfance craignent une dégradation des situations, comme le souligne Valentine d’Udekem, la coordinatrice de la fédération des SAAF, les services d’accompagnement en accueil familial : « Le problème, c’est qu’aujourd’hui, le contexte de confinement rend les familles invisibles. Généralement, ce sont les écoles et les équipes professionnelles du SAJ ou du SPJ qui repèrent si les enfants sont maltraités. Mais comme actuellement les écoles sont fermées et les équipes de l’aide à la jeunesse doivent télétravailler, c’est plus compliqué d’identifier le danger. Nous craignons l’après-confinement, nous craignons de découvrir de nouvelles situations très graves. »[7]

D’autant plus que les structures capables d’assurer le suivi de ces situations sont en pause forcée, ne pouvant gérer à distance, ou fonctionnent quasi à la limite de la capacité humaine : « Il est grand temps de faire savoir qu’au sein des Services Résidentiels Généraux (SRG), comme dans tout le secteur « humain » (ou non marchand) de notre société, il faudrait disposer de plus de personnel d’encadrement en général. C’est en temps de crise que l’on s’en aperçoit. C’est après la crise qu’il faudra y remédier » soutient encore Jacques Devaux, Président du Foyer Saint Augustin.

Comme dans toute situation de crise, les inégalités se creusent encore plus, et c’est aujourd’hui le cas au sein du secteur, que ce soit pour les travailleurs sociaux (heures supplémentaires, bénévolat, flexibilité, stress, exposition au virus, etc.) ou pour les jeunes défavorisés (manque affectif, angoisses d’abandon, pas d’accès à l’extérieur ou vécu de situation abusive, etc.). Tout le secteur aura encore besoin de nombreuses forces vives pour résister à la prolongation du confinement et pallier à la fermeture des écoles. Certes, nous saluons les belles initiatives de solidarité, mais il faudra surtout unir nos forces pour trouver des solutions structurelles après la crise.

C’est certain, il y a eu un « avant » coronavirus, « il y aura un « après » », comme le disait Béatrice Delvaux. « Nous devons déjà le rêver, l’imaginer. Et « après », nous ferons mieuxNous nous attaquerons aux bugs que nous avons aussi notés durant ce confinement. »[8]

Sophie Vanderheyden, en collaboration avec Camille Gilissen

Chargées de projets et de communication – Arc-en-Ciel asbl